Le BTP redécolle avec le reste de l’économie

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Une conjoncture européenne en plein redressement, un chômage qui se résorbe. Il n’en fallait pas moins pour voir le secteur du bâtiment retrouver des couleurs.

Les bonnes nouvelles se succèdent

La tonicité de l’activité en France augmente pour le seizième mois consécutif selon l’INSEE. Ce qui confirme la nette amélioration de la conjoncture, comme ailleurs dans le monde et notamment dans la zone euro. Et ce, malgré Brexit ou la crise catalane. L’Office européen de statistiques Eurostat, estime que la croissance économique des 19 pays ayant adopté la monnaie unique a atteint 0,6 % au troisième trimestre, un chiffre légèrement supérieur aux attentes.

L’autre bonne nouvelle est que cette reprise concerne autant l’industrie que les services. Notre économie semble donc enfin marcher sur ses deux jambes. Les carnets de commandes se remplissent et font culminer les perspectives d’affaires des chefs d’entreprises à leur meilleur niveau depuis 2008. Ajouté à cela, et c’est peut-être le plus important, le chômage lui aussi commence à refluer. Ainsi l’industrie du BTP a vu une nette progression de ses effectifs dernièrement.

Dans le domaine de la construction, tous les indicateurs sont passés au vert. Les mises en chantier sont en hausse de 17 %, les permis de construire de 15 % et 16 000 emplois ont été créés dans ce seul secteur depuis janvier. De quoi retrouver le sourire après de difficiles années de vache maigre. Sauf que des grains de sable que la crise avait dissimulés sous le tapis pourraient venir gripper une dynamique dont on ne sait pas encore si elle est solide. La pénurie structurelle de main-d’œuvre qualifiée et d’apprentis motivés va se faire forcément ressentir à un moment ou à un autre. Et particulièrement en Île-de-France qui en souffre déjà.

Les entreprises dans ce secteur ne doivent donc pas hésiter à faire appel à des professionnels reconnus de longue date pour les accompagner au mieux dans le regain d’activité, comme l’entreprise Upequipment, partenaire privilégié des professionnels du bâtiment.

Quand le bâtiment va, tout va ?

C’est un certain Martin Nadaud au 19e siècle qui fut le premier à utiliser l’expression devenue une formule consacrée. Elle fait du bâtiment le principal moteur de l’économie, entraînant avec lui tout le reste. Autant cela a pu être le cas par le passé, autant de nos jours, cela nécessite d’être relativisé. Car le poids de la construction dans le PIB n’a jamais été aussi bas. À peine plus de 5 % aujourd’hui alors qu’il représentait près de 13 % au début des années 70.

Mais ces chiffres ne reflètent pas tout à fait le pouvoir d’entraînement du secteur du BTP sur le reste de l’économie à cause du phénomène de la sous-traitance qui se développe de plus en plus. Le poids croissant des consommations intermédiaires dans la production est tout à fait révélateur. Les professionnels du bâtiment tendent à devenir des assembleurs de modules préfabriqués en amont par l’industrie, ce qui fait gonfler le coût des consommations intermédiaires. Dans le but d’économiser de la main-d’œuvre. Une bonne partie de la croissance et de la richesse générée par la construction est donc en réalité souterraine et se retrouve aujourd’hui dans d’autres secteurs de l’industrie.

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