Présente depuis l’antiquité, la gale n’a pas encore tiré sa révérence. En effet, plus de 300 millions de cas ont été recensés dans le monde y compris la France. Bien que la gale fasse partie des plus anciennes maladies de l’homme, il y a encore quelques zones d’ombres méconnues du grand public.
Manque d’hygiène ?
Avoir la gale ramène généralement à l’idée qu’il y a manque d’hygiène. Certes, c’est le cas dans les pays où le niveau d’hygiène et l’environnement favorisent le développement des parasites. En Europe, la maladie s’est de plus en plus raréfiée pour complètement disparaître dans certains pays. Cependant, à partir de l’année 2013, de nouveaux cas inquiétants ont été signalés, la gale est donc en recrudescence. Contrairement aux idées préconçues, la gale ne touche pas seulement les gens sales, elle touche désormais tous les milieux sociaux.
Diagnostic après examen
Les symptômes de la gale ne sont pas très nombreux, mais les plus évidents sont les démangeaisons et l’apparition des petits boutons rouges sur certaines parties du corps. Si c’est une première contamination, l’incubation peut durer pendant deux à trois semaines, voire même un mois. Comme les premiers signes apparaissent comme de l’eczéma, peu de personnes pensent à la gale. Si des démangeaisons sont de plus en plus violentes pendant la nuit et si la peau vient à montrer des boutons inquiétants, il est recommandé d’aller consulter un médecin. Après examen clinique de la peau et quelques prélèvements, la gale peut facilement être détectée.
Bénigne, mais endémique
Au moyen âge, certaines personnes avaient succombé à la gale, due à la présence innombrable de parasite dans leurs organismes. À l’époque où nous vivons, elle considérée comme une maladie bénigne et les complications sont généralement très rares. Dans les pays tropicaux, la gale peut encore être une vraie maladie endémique. Dans les pays tempérés, c’est surtout en hiver et en automne que la gale fait son apparition. Dans ces pays, la gale peut devenir une épidémie au sein d’une collectivité. Aucune distinction de sexe n’a été remarquée, la gale touche aussi bien le genre féminin et masculin.
Apparitions de la gale
En général, la gale se manifeste par un prurit d’intensité variable, mais à recrudescence nocturne. Dépendant de l’hôte, la peau peut peu à peu développer des sillons scabieux ou des vésicules perlées au niveau des mains et des poignets. Des nodules scabieux peuvent également apparaître à diverses autres parties du corps, ils sont généralement de couleur rouge ou brun cuivrée. D’autres signes comme l’urticaire aiguë, eczématisation ou excoriation peuvent également apparaître, mais le dos, le cou et le visage sont très rarement touchés.
D’autres formes peu connues de la gale
Il existe plusieurs formes atypiques de la gale qui sont encore peu connues. La gale du nourrisson est assez fréquente et pas toujours facile à détecter. Cependant, les lésions peuvent arriver jusqu’au visage. La gale paucisymptomatique, quant à elle, touche les personnes “trop propres ”, il y a prurit, mais les lésions cutanées sont invisibles. Il y a aussi gale profuse et la gale hyperkératosique qui se caractérisent par l’apparition des lésions sur l’ensemble du corps.
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